Lors du prochain CTP, le 1er juillet, puis au prochain CA, le 9 juillet, sera présenté un nouveau protocole d'accord sur les salaires des Biatoss de l'Université de Strasbourg. Présentation du document par Hugues Dreyssé, vice-président de l'Université de Strasbourg en charge des ressources humaines et de la politique sociale.
Le régime indemnitaire de certains personnels de catégorie C venait d'être harmonisé : qu'apporte de neuf ce protocole ?
C'est un accord global et qui touche tous les personnels Biatoss, toutes catégories confondues. C'est la deuxième étape de notre réforme en matière indemnitaire après la revalorisation de certaines catégories C au 1er juillet 2009. Il concerne environ 2 000 personnes, qui se répartissent entre deux statuts, celui de fonctionnaire (ils sont environ 1 600) et les personnels contractuels, dont le caractère de leur emploi et de leur fonction a été reconnu comme permanent. Ceux-ci, au nombre de 400 environ, sont payés sur les ressources propres de l'Université.
Les revenus des personnels Biatoss se partagent en salaire et en indemnités qui sont les même pour un grade donné. Le nouvel accord va désormais donner pour 2010 les mêmes indemnités pour toutes les personnes se trouvant au même grade, qu'elles soient fonctionnaires ou contractuelles dont la fonction a été reconnue comme pérenne.
Cela représente un geste fort de la part de l'Université de Strasbourg.
Nous honorons ainsi nos engagements. Nous avions prôné dès le projet de la fusion le « zéro régression », c'est-à-dire le fait que personne ne subisse de baisse de salaire. Ce que nous avons fait au 1er janvier 2009. Mais on s'est aperçu que selon l'université d'origine, tout le monde ne touchait pas la même chose au même poste. Cela vient du fait que chaque université négociait sa dotation avec le ministère, et selon le nombre de personnels, la part pouvait varier. Parfois, la différence pouvait atteindre 30% de moins, notamment pour le millier de personnels Biatoss originaires de l'Université Louis Pasteur !
Il a fallu plus d'un an pour mettre tout cela au point...
Oui, c'est long, car il a fallu étudier toutes les situations et chaque cas est particulier. Mais l'effet de l'accord sera rétroactif au 1er janvier 2009. Je souligne que c'est donc une importante charge financière pour l'Université de Strasbourg, qui mobilisera pour cela ses fonds propres.
Il y a une seconde mesure phare dans ce protocole...
Oui, c'est l'augmentation de 10% de ces primes indemnitaires, pour tous les personnels fonctionnaires, avec là aussi un effet rétroactif au 1er janvier 2009. Il s'agit d'une possibilité due à l'augmentation de la dotation globale depuis la fusion.
Les contractuels sur emploi reconnu pérenne seront aussi considérés
Le CTP de novembre a acté que la situation des personnels contractuels dont la mission est reconnue comme permanente serait alignée sur celle de leurs collègues fonctionnaires en 2010. Concrètement ils bénéficieront de la même situation financière que leurs collègues fonctionnaires, à l'entrée dans l'Université de Strasbourg, puis au courant de l'année 2009, de façon rétroactive, d'une amélioration de situation indemnitaire de façon à ce qu'au 1er janvier 2010 ils touchent exactement les même indemnités que leurs collègues fonctionnaires. C'était pour l'Université un souci d'équité sociale
Et les années futures ?
Pour les années 2010 et 2011, est envisagée l'application d'un taux multiplicateur de 4,3 puis de 5 par rapport aux taux de références nationaux. C'est un engagement de la ministre mais malheureusement ceci ne s'est pas encore traduit par une augmentation des nos crédits. Des négociations de l'Université de Strasbourg auprès du ministère doivent rapidement s'engager. Car pour l'instant, la masse salariale n'assure pas la soutenabilité financière de ce projet, les crédits délégués aux établissements fondateurs de l'Université de Strasbourg n'ayant pas été revalorisés.
Cet accord est l'aboutissement des négociations avec les partenaires sociaux, sur la base du travail précis réalisé par la DRH et la DFI. C'est cette approche par le dialogue que nous entendons développer pour que l'Université de Strasbourg puisse se développer et affirmer ses valeurs.
Propos recueillis par Virginie Vendamme
Le protocole d'accord concernant la politique indemnitaire de l'Université de Strasbourg a été signé le mardi 1er juin par le président de l'Université de Strasbourg, Alain Beretz, et les représentants des 4 organisations syndicales représentatives de l'UdS. Cet accord concerne 2 000 biatoss travaillant à l'Université (1 600 fonctionnaires, 400 contractuels permanents). Il va permettre l'alignement du régime indemnitaire de l'ensemble de ces personnels sur le niveau le plus avantageux constaté à titre régulier dans les établissements fondateurs. Une mesure qui implique financièrement l'Université à hauteur de 2 millions d'euros. (Sur le contenu de l'accord, voir l'interview d'Hugues Dreyssé, VP Ressources humaines et politiques sociales).
Une démarche intersyndicale
Alain Lithard, représentant le SNPTES-UNSA, Jean-Luc Brucker, représentant le SES-CGT, Dominique Schlaefli, représentant le SGEN-CFDT, Anne-Catherine Norberti, représentant A et I-UNSA, se sont félicités de cet accord intervenu, soulignant le caractère intersyndical de la démarche, et le fait que les contractuels permanents et les fonctionnaires soient traités à parité dans la mise à niveau du régime indemnitaire.
Alain Lithard a souligné la qualité du dialogue social établi avec la gouvernance universitaire, « en dépit de périodes d'opposition très vives ». Un dialogue social pour lequel Dominique Schlaefli a noté un « renouveau ». De son côté, Jean-Luc Brucker a fait remarquer que cette mesure « permet de donner au personnel une marque de reconnaissance de l'Université pour la surcharge de travail absorbée suite à la création de l'Université de Strasbourg ». Anne-Catherine Norberti a, quant-à-elle, évoqué « les prochains dossiers, les chantiers à venir, qui ne manquent pas ».
C.L.
L'Observatoire régional de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle des étudiants (ORESIPE), partie intégrante du Service d'aide au pilotage de l'Université de Strasbourg, a organisé les 2, 3 et 4 juin 2010, les Journées nationales des observatoires de l'enseignement supérieur. Celles-ci ont réuni près de 130 participants représentant plus de 70 universités françaises.
Pour cette 6e édition, le thème retenu était : De l'observation à l'action : information, orientation, pilotage. « L'évaluation de l'impact des études et enquêtes menées par les observatoires, ainsi qu'une réflexion sur l'usage qui en est fait au sein des établissements et des instances décisionnelles, ont été le fil conducteur des débats menés au cours de ces journées », précise Annie Cheminat, directrice de l'ORESIPE et vice-présidente déléguée Évaluation - Qualité de l'Université de Strasbourg.
Les observatoires de la vie étudiante (OVE) ont pour principale activité la réalisation d'enquêtes d'insertion professionnelle des diplômés et le suivi des parcours d'études, internes et externes, des étudiants (taux de réussite et d'échec, absentéisme, stratégie d'orientation, etc.). Certains peuvent également s'intéresser aux conditions de la vie étudiante, à l'évaluation des formations et des enseignements ou conduire des enquêtes afin d'évaluer l'efficacité de différents dispositifs offerts aux étudiants.
Leur rôle a récemment évolué : les enquêtes d'insertion, auparavant initiées au niveau des établissements selon des méthodologies, fréquences et sujets variant significativement d'un établissement à l'autre, sont désormais réalisées selon une méthodologie unique et commune, élaborée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. L'enquête nationale sur le devenir des diplômés de master en 2007, menée en 2010, est ainsi venue compléter celles sur le devenir des titulaires d'un DUT ou d'une licence professionnelle.
Les observatoires de la vie étudiante se sont fédérés en 2006 au sein de l'association RESOSUP (Réseau des observatoires de l'enseignement supérieur), dont l'assemblée générale s'est tenue à l'issue de ces journées.
Parmi les nouveaux services créés lors de la fusion des trois universités, se trouve le Service d'aide au pilotage, instance obligatoire dans le cas de telles fusions. Rattaché directement à l'équipe présidentielle et au directeur général, il est composé de huit personnes, que dirige Jacques Lallement. Détail de ses missions.
En quoi aidez-vous au « pilotage » ?
Nous sommes chargés de fournir toutes les informations chiffrées qui aideront à la prise de décision de l'équipe de la présidence. Cela peut être des documentations, des analyses, ou indicateurs, tous les tableaux de bord de l'Université de Strasbourg. Nous préparons aussi le dialogue de gestion et l'entretien annuel qui a lieu entre chaque composante et l'équipe de la présidence. Lors de la phase préparatoire, nous préparons les tableaux et les indicateurs. Ce travail se fait avec l'aide de différentes directions, comme celle des finances, des ressources humaines, des études et de la scolarité. Avant l'entretien, les composantes reçoivent les documents, nous ajustons ou revoyons certains aspects avec elles, puis tout est transmis à la présidence.
Nous assurons aussi le rapport annuel de performance de l'établissement et le projet annuel de performance de l'établissement. Là aussi, nous travaillons avec les trois directions déjà citées, auxquelles s'ajoutent la direction de la recherche, des relations internationales et le Service commun de documentation.
L'objectif est d'avoir une vue globale, transversale et complète de l'Université, ce qui aide aussi chaque composante dans ses missions.
Il vous faut donc une grande quantité de données ?
Oui, qu'il faut sans cesse mettre à jour. Parmi nos missions se trouve aussi le suivi hebdomadaire des inscriptions, que nous débutons dès la mi-juillet, pour connaître le nombre exact de nos étudiants, savoir combien sont boursiers, combien sont étrangers, combien nous avons d'hommes et de femmes, etc. C'est ainsi que les chiffres sur le site internet sont toujours à jour.
Nous menons aussi différentes enquêtes, par exemple sur l'insertion professionnelle de nos étudiants en licence professionnelle et en master (bientôt, nous le ferons pour toutes les filières). Nous les suivons pendant quatre ans. Ainsi, nous voyons précisément quels sont les débouchés de chaque diplôme. À l'arrivée des étudiants, nous menons aussi une enquête de motivation, pour mieux connaître les attentes des néo-bacheliers, mais aussi savoir pourquoi ils quittent l'Université.
Enfin, nous menons aussi l'enquête sur le fonctionnement de l'Université, où les 2 500 personnels administratifs détaillent leur activité et leur charge de travail. Cela permet d'avoir à un instant T une photographie de l'établissement.
Ces chiffres et informations sont accessibles, consultables ?
Oui, n'oubliez pas que le service s'appelle « aide au pilotage ». Cela signifie que les composantes peuvent nous demander des enquêtes spécifiques, par exemple sur un suivi d'étudiants ou une formation. C'est un juste retour des choses, car nous leur demandons aussi beaucoup de précision dans la collecte des données. Nous cherchons à améliorer la fiabilité de nos bases de données, et pour cela, il faut renseigner chaque variable avec minutie. Avec plus de 42 000 étudiants, si on fait 10% d'erreur, cela revient à obtenir 4 000 profils erronés. C'est beaucoup trop, car il est essentiel de bien connaître le profil de nos étudiants, leur origine sociale, géographique, etc.
Sur le site de l'Université, nous avons aussi un formulaire accessible à tout internaute, permettant de demander des données chiffrées. Nous avons décidé de l'ouvrir pendant un an en interne et en externe, sans savoir quel volume de demandes nous allions recevoir. Finalement, nous avons su les gérer. Il y a eu plus de 150 demandes au cours de ces 8 derniers mois, et nous y avons répondu en deux semaines. Quand les demandes portent sur d'assez longues durées, c'est plus complexe, car il faut compulser les archives des trois ex universités et des IUFM...
Cela représente de nombreux fichiers avec des données personnelles sur des individus...
Pas d'inquiétude au niveau du caractère confidentiel ou personnel de nos fichiers. Nous travaillons en étroite collaboration avec Béatrice Vogel, qui est la correspondante Informatique et Libertés. Nous ne demandons rien qui soit proscrit, comme la religion, ou la tendance politique, que sais-je encore. Toutes nos enquêtes sont à la disposition de la CNIL, qui peut tout contrôler. Le moindre écart dans ce domaine anéantirait notre image et notre professionnalisme, alors il n'y a aucun intérêt à s'y risquer.
Comment êtes-vous organisés au sein du service ?
Nous sommes partagés en quatre départements. Les huit personnes sont démographes, économistes ou statisticiennes. Emmanuel Robert est à la « production et partage des données ». Anne-Fabienne Malet est à la « qualité et contrôle interne ». Céline Séry et Stéphane Gehres sont au contrôle de gestion, et Céline Monicolle et Étienne Gidat sont à l'Oresipe, qui est l'Observatoire régional de l'insertion professionnelle, commun avec l'UHA.
Claudine Schuller est l'assistante. Je tiens à souligner le dynamisme de l'équipe, qui travaille bien ensemble, qui s'investit, avec une volonté d'amélioration permanente des connaissances et compétences via des formations continues, et avance bien. Je considère que chaque service est perfectible. Le nôtre aussi, d'autant qu'il est tout neuf !
Propos recueillis par Virginie Vendamme
Le vendredi 18 juin 2010, au Palais universitaire, se tiendra la Cérémonie de remise des prix de thèse et diplômes de doctorat de l'Université de Strasbourg.
Le parrain de la promotion 2009 des docteurs est Jean Chambaz, président du Council doctoral education de l'EUA (European university association), professeur et vice-président Recherche de l'UPMC (Université Pierre et Marie Curie - Paris 6).
L'Actu vous avait fortement encouragé à répondre au questionnaire "J'aime ma bibliothèque" en début d'année... Voici les premiers résultats de l'enquête.
Le vendredi 28 mai dernier, une petite cérémonie était organisée au Service commun de documentation avec les gagnants des 6 premiers lots (un Netbook, 3 I-Pod et 2 chèques cadeaux d'une valeur de 50 et 80 €) tirés au sort parmi les personnes ayant répondu au questionnaire. Étaient également présents Martine Gemmerlé, adjointe de la directrice du SCD, l'équipe Libqual (nom de code de l'enquête) et Joanie Crinon, vice-présidente Vie universitaire.
Vous avez été 7 299 à remplir le questionnaire et globalement satistaits de vos biblothèques.
Maintenant le plus gros du travail reste à faire : trier, ordonner et analyser les données récoltés afin d'alimenter, voire corriger la réflexion des bibliothèque sur leurs développements futurs
Consultez le communiqué et les premiers résultats.
F.D.
Sur les 66 décisions prises lors de la réunion du Conseil d'administration du 25 mai (et consultables sur l'ENT), 5 ont fait l'objet d'une discussion de fond. Outre les informations du président, les points suivants peuvent être signalés : la mise en œuvre de la politique de Relations internationales de l'Université, un point concernant le budget 2010 avec la présentation de la DBM 1, un point consacré au fonctionnement des instances réglementaires et deux points concernant la recherche : le règlement intérieur de l'assemblée des jeunes chercheurs et la convention d'application entre le CNRS et l'Université de Strasbourg du contrat quadriennal 2009-2012 qui a été signée lors de la visite à Strasbourg du président du CNRS le 10 mai et dont L'Actu N°26 s'est déjà fait l'écho.
Informations du président
Après avoir salué la présence d'un nouvel élu au CA, Pascal Maillard, le président a rappelé la raison du changement de date de ce CA : le 18 mai, date initialement prévue, le président était invité à se joindre à la vingtaine de responsables d'établissements d'enseignement supérieur français qui accompagnait la ministre Valérie Pécresse dans sa visite à Munich sur le campus de Garching. Ce campus commun à l'Université Ludwig Maximillian et à l'Université technique de Munich a été labellisé dans le cadre de l'Exzellenzinitiative.
L'Exzellenzinitiative est un appel à projets national lancé par l'État fédéral allemand et les Länder. Lors de la première édition, après une évaluation étalée entre 2005 et 2007, une quarantaine d'universités ont été sélectionnées dans au moins une des trois catégories (écoles doctorales, clusters d'excellence de recherche et stratégie d'avenir) et neuf ont été élevées au rang d' « université d'élite ».
Toujours à propos de dates, le président a annoncé que les dates des réunions du dernier CA de l'année prévu le 29 juin et du Congrès prévu le 9 juillet, sont interverties pour permettre la présentation règlementaire au Congrès de la lettre d'orientations budgétaires pour 2011 et du compte financier 2009 attendu par le ministère avant la fin du mois de juin.
Politique des Relations internationales
Anne Klebes-Pélissier, vice-présidente en charge des Relations internationales a présenté la politique des relations internationales dont les fondements reposent sur les 4 axes principaux du Projet d'établissement : renforcer l'attractivité internationale des formations, développer la mobilité étudiante et administrative, améliorer les conditions d'accueil des étudiants et chercheurs étrangers et s'engager dans une ouverture géographique raisonnée.
Dans un premier temps, quelques éléments non exhaustifs de l'état des lieux ont été présentés. Dans le cadre de la mobilité internationale, 1 100 étudiants de l'Université de Strasbourg à travers le monde en 2010 (8%) assurent le rayonnement international de l'Université, ainsi que 59 mobilités enseignantes sortantes en 2009-2010. La mobilité étudiante hors de l'Europe est facilitée par l'existence de plus de 300 accords de coopération et un partenariat avec 260 établissements .
En ce qui concerne l'attractivité, l'Université de Strasbourg accueille 8 000 étudiants étrangers de 158 nationalités (programmes et hors programmes d'échanges) soit 20,6 % des effectifs, ainsi que 7 professeurs invités pour un total de 12 mois en 2010.
Puis Anne Klebes-Pélissier a présenté les priorités qui allaient être mises en œuvre pour renforcer la mobilité étudiante, enseignante et administrative entrante et sortante par un dispositif d'aide financière à la mobilité d'études et de stage pour le Canada, les États-Unis et le Japon, l'amélioration de la qualité de l'accueil et l'accompagnement en renforçant les cours de français et en développant le tutorat et les rencontres avec d'anciens étudiants mobiles et par l'amélioration des conditions d'accueil physique des usagers.
Le deuxième axe prioritaire sera de multiplier l'internationalisation des formations par le développement des formations co-diplômantes au titre de la vocation européenne de l'Université de Strasbourg, de son engagement franco-allemand et transfrontalier et grâce à ses partenariats privilégiés.
La troisième priorité est consacrée à la définition des axes géographiques prioritaires ; ceux-ci sont basés, d'une part, sur une politique partenariale transfrontalière et de voisinage qui est établie sur le socle franco-allemand, ainsi qu'avec les pays de l'est et du sud de l'Europe et, d'autre part, sur une ouverture au monde en consolidant les partenariats historiques : pays de la francophonie (voir L'Actu du 7 mai) et pays d'Amérique du nord et d'Asie.
Ce dispositif qui repose sur l'engagement des composantes, pourrait être mis en œuvre sans une organisation interne qui permettra d'atteindre objectifs ainsi fixés. Elle est actuellement en cours de montage.
Dans ce domaine, comme dans d'autre, les éléments sont évolutifs et les effets attendus nécessitent du temps.
La DBM 1
Au nom de la Commission des finances, qui a formulé un avis favorable à l'unanimité sur cette DBM(décision budgétaire modificative), Christian Lenfant en a présenté les principales caractéristiques.
Le fonds de roulement de l'établissement s'établissait à 78,7 M€ au 31 décembre 2009.
Parmi les principales subventions notifiées par le ministère en février dernier, il faut citer l'équivalence entre les heures TP et TD : 1,1 M€, le Plan réussite en Licence : 3,9 M€ (+70%/2009) et la subvention de fonctionnement calculée par le modèle Sympa : 31 M€ (+0,7% / 2009)
Cette DBM concerne les budgets propres des composantes, des services communs, centraux et gérés sous forme de SACD et la recherche.
Sur les 38 composantes de l'établissement, 2 n'ont pas présenté de DBM, 8 ont proposé une DBM équilibrée et 28 composantes ont sollicité un prélèvement sur les réserves désormais mutualisées.
Les reports ont été autorisés pour un total de 4,8 M€.
En ce qui concerne les budgets des équipes de recherche et de la Direction de la recherche, le prélèvement sur fonds de roulement est augmenté de 4,7 M€ pour atteindre 6,9 M€.
Il se répartit essentiellement entre 2,5 M€ pour les équipes des unités de recherche, 1,1 M€ pour les projets d'investissement des CPER, 720 K€ pour les actions structurantes et 113 K€ pour les aides à la publication.
Pour le budget des services centraux et communs, le prélèvement sur le fonds de roulement s'élève à 3,1 M€, le situant ainsi à 13,4 M€. Cette diminution est due principalement à des réductions de crédits ouverts pour les opérations immobilières, à l'inscription des recettes des produits constatés d''avance et de nouvelles recettes de l'État.
Les plus importants financements spécifiques mis en place sont l'augmentation de la dotation de 1,08 M€ pour la politique numérique et la participation, pour la dernière année, à la Fondation partenariale de 550 K€.
Deux services gérés sous forme de SACD ont été concernés : l'Université Ouverte des Humanités qui présente une DBM équilibrée et le Service de la valorisation de la recherche qui présentait au 31 décembre 2009 un fonds de roulement de 2,5 M€. La première DBM a proposé un prélèvement sur fonds de roulement de 1,3 M€, soit un prélèvement total de 1,4 M€ avec celui présenté lors du budget initial.
À l'occasion de cette DBM, le montant du budget 2010 est augmenté de 20,2 M€ en recettes et de 27,6 M€ en dépenses. Compte tenu de la capacité d'autofinancement, le recours prévisionnel au fonds de roulement est donc accru de 7,7 M€ pour atteindre 28,8 M€.
La recherche
Le Conseil d'administration a approuvé la création de l'assemblée des jeunes chercheurs, après que le Conseil scientifique ait donné, le 21 avril, un avis favorable à l'unanimité au projet.
Il s'agit de la concrétisation d'un projet amorcé en 2008 pour créer une instance de concertation des élus jeunes chercheurs dans les différents conseils de l'Université. Le souhait est d'en faire un organe consultatif de l'Université, avec pour objectif la transmission de l'information entre les élus doctorants et docteurs non statutaires.
Les membres de l'assemblée sont :
L'assemblée désigne un coordinateur en son sein. Il convoque et préside les réunions l'assemblée.
Fonctionnement des instances
La séance s'est terminée par un échange entre le président et les représentants d'Agir ensemble sur le fonctionnement des organes légaux de l'Université et tout particulièrement du Congrès.
La question d'abord posée sur le fonctionnement des services qui rencontrent des difficultés ne peut pas faire l'objet d'un examen approfondi en CA. En revanche, elle doit assurément être traitée par la Direction générales des services en concertation avec les représentants des personnels, puis par le CTP.
L'autre question posée a concerné le fonctionnement démocratique des instances de l'Université. Il avait été annoncé à la suite d'une demande de ces membres du CA que ce point serait inscrit à l'ordre du jour du prochain Congrès. Or, pour respecter la chronologie des actes qui rythment la vie de l'université, il était indispensable d'ouvrir en Congrès le 29 juin le Débat d'orientation budgétaire et de l'assortir du compte financier 2009 à adopter par le CA.
Reprenant la question relative au fonctionnement des instances, le président a rappelé qu'un questionnaire était en cours de diffusion auprès des membres des organes légaux de l'Université pour recueillir leurs avis sur le fonctionnement et les méthodes de travail de ces organes. Les conclusions de cette enquête pourront notamment être utilisées pour établir un dialogue concret sur le fonctionnement démocratique de l'Université. La réunion du Congrès qui aura lieu après la prochaine rentrée, sera donc bien consacrée à ce point.
Le prochain Conseil d'administration aura lieu le 8 juin.
L'emménagement dans l'extension du Patio surnommée provisoirement Nouveau patio se terminera le 8 juin prochain avec l'installation du Service d'aide au pilotage.
Plusieurs services ont déjà investis leurs nouveaux locaux.
L'Espace Avenir occupe les bureaux du rez-de-chaussée et du 1er étage. Le regroupement de la trentaine de personnes que compte cette structure va permettre d'offrir un service optimisé aux étudiants.
Au 3e étage sont regroupés les vice-présidents, la Direction générale des services, le Service des affaires générales et le Service des affaires juridiques. La présidence est établie au 4e étage.
Reste le deuxième étage encore inoccupé mais destiné à accueillir prochainement le Service d'aide au pilotage.
Guy-René Perrin, délégué général pour le Grand Emprunt et Emmanuel Rudio, responsable de l'Audit interne disposent aussi d'un bureau à cet étage.
À l'entrée du bâtiment, les chargées d'accueil Aurélie Hammann et Patricia Carasco orientent les visiteurs.
La fin de l'année universitaire ou la prochaine rentrée pourraient bien être un moment propice pour une inauguration du bâtiment en grandes pompes.
Pour voir la liste des nouveaux numéros de téléphone des services et personnes ayant emménagés dans le bâtiment, suivez le lien.
Le Service prospective & développement organise régulièrement des séminaires destinés à susciter réflexion et débats au sein de la communauté universitaire sur des sujets d'actualité qui concernent l'avenir de notre université.
Le service souhaite recueillir votre avis et vos suggestions concernant l'organisation et le contenu de ces manifestations, savoir si vous êtes suffisamment bien informés de leur existence, si vous avez trouvé de l'intérêt à les suivre. Pour cela merci de consacrer quelques 10 minutes à répondre au questionnaire ci-joint.
Accéder au questionnaire
Une conférence de presse était organisée le 20 mai dernier au Parlement européen pour présenter les activités du Pôle européen d'administration publique. En présence de l'ensemble des partenaires du PeAP, Jean Weber, président du pôle, a développé les objectifs, les réalisations et le programme à venir.
La création du Pôle européen d'administration publique fin 2004 correspond au constat des atouts dont dispose Strasbourg en matière d'enseignement et de recherche dans le domaine de l'administration publique. Les institutions membres du PeAP sont d'abord des acteurs de premier plan dans le domaine de la formation ainsi que de la recherche et des études. Ils offrent un large éventail de formation initiale et continue. Ces formations s'adressent à tous les publics, qu'ils soient étudiants, fonctionnaires, élus, secteur privé, qu'ils soient français ou étrangers.
Sa création relève aussi d'une volonté politique formalisée notamment dans le contrat triennal "Strasbourg ville européenne". Ce contrat réunit l'État et les collectivités locales alsaciennes, la Communauté urbaine de Strasbourg, le Département du Bas-Rhin et la Région Alsace.
Consultez la plaquette du Pôle.
Protocole d'accord sur le régime des salaires de tous les personnels Biatoss de l'Université.
« Une question d'équité sociale »
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 16 juin à midi pour une parution le 18 juin.
Consultez les dates des prochains numéros.